ID 01

LES MONSTRES SACRÉS.

Janvier 2025

En présentant un crâne d’animal mort à des passants dans la rue, il y a une étude intéressante qui peut être tirée, celle de la réflexion concernant les différents symboles associés à l’objet.

« Confrontée à l’idée qu’elle se faisait de cet objet, de la connotation à la mort, dans un cadre où elle était alpaguée par un jeune homme avec un appareil photo, elle s’est sentie profondément en danger. Enfin l’accomplissement d’être vu comme un monstre fut réalisé, bien loin de ces dogmes, m’en voilà affranchi. L’art accomplit les désirs, les fantasmes. Il réside dans le geste profondément intime de capturer un corps, un visage, une émotion. Il réside dans l’abandon dont ces personnes ont fait preuve, je m’abandonne pour une idée, témoin du don de soi. Ils n’ont rien demandé de plus que « que dois-je faire », capté par l’objet photographique et son pouvoir d’immortaliser. L’emprise de l’artiste sur le monde se manifeste par la consommation des autres, la consommation du monde. L’art se nourrit du monde. Toutes les productions artistiques se nourrissent des gens et du monde autour. De plus dans la photographie de rue, où la principale matière de la production sont les gens eux-mêmes.

Photographe et monstre dionysiaque. »

LES MONSTRES SACRÉS

Fuyez entités divines

Réflexion autour de la monstruosité.

L’idée de cette entreprise était de confronter son imaginaire à celui de passants, devenant acteurs, parfois par un simple regard.

Les voilà transformés eux aussi, transfigurés par la photographie, délivrés d’une nouvelle identité. Se crée alors une rencontre entre les autres et soi, le réel et son inconscient, l’objectivité de l’appareil et sa sensibilité.

Toulouse, Janvier 2025
Fujifilm XT-4
35mm

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LARAZAKAR

Les Objets, Les Masques, Et puis les gens.

Les Objets,
Les Masques,
Et puis les gens.